Dialogue politique au Bénin: Paul Hounkpè et Allassane Djemba justifient leur présence

Ce Jeudi 10 Octobre s’est ouvert au palais des congrès de Cotonou, le dialogue politique annoncé par le chef de l’Etat, Patrice Talon il y a quelques mois. A ce rendez-vous, ont répondu présents les partis politiques à jour vis-à-vis de la nouvelle charte des partis politiques  comme par exemple les Forces Cauris pour un Bénin Émergent dont les délégués ont fait des déclarations pour justifier leur présence.

A l’instar des partis de la mouvance présidentielle , l’opposition était également représentée par le parti de l’ancien président de la République, les FCBE du Dr. Thomas Boni Yyayi. Cette formation politique a répondu à l’invitation du chef de l’Etat béninois pour le dialogue politique qui se déroulera du 10 au 12 Octobre 2019 avec une forte délégation composée des ministres : Paul Hounkpè, Théophile Yarou, Allassane Soumanou Djemba, etc…

Le ministre Allassane Soumanou Djemba au micro de la presse, a tenu à préciser qu’ils ne sont pas venus au dialogue pour vendre les beignets mais pour que les préalables qu’ils avaient exigés puissent avoir un cadre pour son aboutissement. Selon les propos rapportés par le site Banouto, il a déclaré : « C’est vrai, nous avons exigé des préalables avant d’arriver. Mais les préalables constituent si vous le voulez, l’entrée en matière. Donc, il y a eu inversement. Au lieu que nous ayons des préalables avant d’arriver, les préalables viennent maintenant en conclusion » pour finir il ajouta : « Nous ne venons pas ici pour nous balader »

Allassane Soumanou Djemba répondant aux questions de la presse-dialogue du 10 au 12 Octobre 2019

De son côté, bien avant le démarrage des travaux, l’actuel premier responsable des FCBE a accordé une interview aux hommes des médias présents pour justifier leur présence : « Nous estimons que nous sommes tous des Béninois. Ceux qui sont au pouvoir et qui agissent et ont créé les problèmes de la crise que nous connaissons aujourd’hui sont des Béninois. Et je crois que toutes les guerres finissent autour d’une table de négociation […] Nous pensons que la politique de la chaise vide ne nous permettra pas de sortir de notre situation ».

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