Irak: la répression des manifestations tourne au massacre

Les manifestations qui ont débuté depuis le mardi dernier en Irak se poursuivent dans les grandes villes du pays comme à Bagdad malgré le couvre feu instauré. Les derniers bilans, font état d’au moins 100 morts et plus de 400 personnes blessées.

Né d’appels sur les réseaux sociaux, le mouvement de contestation anti-gouvernement d’Abdel Mahdi démarré mardi, vise à protester contre la corruption, le chômage et la déliquescence des services publics. Selon un dernier bilan de la commission gouvernementale des droits de l’Homme irakienne publié samedi, au moins 100 personnes, en grande majorité des manifestants, ont été tuées et environ 4.000 blessées. Quelque 500 personnes ont été arrêtées mais une grande partie ont été libérées. A Bagdad et dans les grandes villes du pays, les manifestations ne s’affaiblissent pas et laissent planer un atmosphère d’inconfort et de vives altercations entre les forces de l’ordre et les manifestants. Selon plusieurs sources, la majorité des manifestants a été tuée par balles.

Vendredi, le leader chiite irakien, Moqtada Sadr a réclamé la démission du gouvernement d’Adel Abdel Mahdi: «Pour éviter davantage d’effusion de sang irakien, le gouvernement doit démissionner et des élections anticipées doivent se tenir sous supervision de l’ONU», a déclaré Moqtada Sad cité par 20minutes.

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