Irak-manifestations: l’Iran joue à la carte de prudence

La République islamique a annoncé que les visas délivrés aux irakiens à partir du 24 octobre seraient annulés pour deux mois. La semaine dernière, l’Iran a fermé les frontières de Husrevi et Cezzabe.

Le mouvement de contestation anti-gouvernement qui a commencé mardi dernier en Irak, se poursuit malgré le couvre-feu instauré à Bagdad. Le bilan fait état d’une centaine de morts en majorité tuée par balles et de plusieurs blessés. Du côté de l’Iran, les autorités craignant un débordement de la situation, jouent à la carte de prudence.

En effet, après avoir fermé des frontières de Husrevi et Cezzabe en raison des incidents qui ont eu lieu en Irak mercredi 02 octobre 2019, Téhéran a annoncé que les visas délivrés aux Irakiens à partir du 24 octobre seraient annulés pour deux mois, rapporte news1. La télévision d’Etat avait annoncé le 2 octobre qu’un des trois postes-frontières utilisés par les pèlerins pour se rendre en Irak avait été fermé.

Mais l’agence iranienne Isna a affirmé lundi que celui-ci, fermé selon elle à la demande des autorités irakiennes, avait rouvert et qu’un groupe de pèlerins l’avait emprunté pour se rendre en Irak.

En Irak, les manifestations ont commencé en raison de la corruption, du manque de services publics et du chômage. La France avait appelé le gouvernement irakien à «faire la lumière» sur la mort de près de 100 personnes depuis le début des manifestations. Elle soutient également les efforts du gouvernement irakien en matière de stabilisation, de reconstruction et de développement de services publics au bénéfice de l’ensemble de la population irakienne.

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