Le Sahara occidental est «marocain et rien d’autre», un haut responsable Algérien

Un responsable politique algérien, ancien patron du parti au pouvoir, s’est prononcé sur la question du Sahara occidental. L’ancien dirigeant du FLN a vivement critiqué la position de son pays sur ce territoire controversé.

L’Algérie soutient historiquement la revendication du Front Polisario sur le Sahara Occidental. Dans une interview accordée au média TSA algérien et francophone , le politicien algérien Amar Saadani, a condamné la décision de l’Algérie de soutenir et de financer le groupe séparatiste , qui, selon lui, n’a pas réussi à « sortir de l’impasse », rapporte Moroco World News. Le Sahara est «marocain et rien d’autre», a indiqué Amar, soulignant qu’il basait son point de vue sur l’histoire. Poursuivant ses propos relayés par Moroco World News, l’homme politique algérien s’offusque contre le fait que l’Algérie « versait des sommes énormes (d’argent) pour le soi-disant Polisario depuis cinquante ans », mettant ainsi au premier plan, les relations entre Rabat et Alger.

Prenant l’exemple sur les récents événements liés au changement de régime survenu en Tunisie et en cours en Algérie, Saadani a espoir que les choses changeraient et que les nouveaux dirigeants restent plus ouverts au rétablissement des relations entre les deux frères ennemies. L’Algérie, sous la direction de l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika et du dirigeant de facto Gaid Salah, chef de l’armée algérienne, soutient depuis longtemps le Front Polisario et son idéologie séparatiste, qui vont à l’encontre de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Maroc, indique Moroco World News.

Appel à la réouverture des frontières

Les deux pays voisins, l’Algérie et le Maroc, ont des relations conflictuelles depuis la fermeture de leur frontière communes en 1994. Moroco World News rappelle que les autorités algériennes ont décidé de la fermeture de la frontière avec le Maroc après que Rabat a imposé une réglementation sur les visas aux citoyens algériens. Une décision de Rabat qui faisait suite à un attentat terroriste contre l’hôtel Atlas Asni à Marrakech.

L’année dernière, le Roi du Maroc Mohammed VI, a montré un signe d’ouverture en appelant Alger à des pourparlers pour résoudre les relations conflictuelles que les deux puissances régionales entretenaient. «Je voudrais dire aujourd’hui, de manière très simple et responsable, que le Maroc est prêt à engager un dialogue direct et franc avec notre frère, l’Algérie, afin de régler les différends passagers et objectifs qui entravent le développement des relations entre les deux pays », avait déclaré le roi Mohammed VI dans son discours du 6 novembre 2018.

Selon Amar, « la question du Sahara doit prendre fin et que l’Algérie et le Maroc doivent ouvrir leurs frontières et normaliser leurs relations (…) l’argent versé au Polisario, avec lequel ses membres se promènent depuis cinquante ans dans des hôtels de luxe », doit être investi dans d’autres villes algériennes. « C’est mon opinion même si cela déplaît à certaines personnes », a-t-il déclaré.

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