Nigéria : sixième « maison de l’horreur » découverte, des femmes et des enfants sauvés

La police du Nigéria a encore frappé face aux centres islamiques illégaux. Dans l’État de Kwara, dans le centre du Nigéria, elle a fait une descente dans un centre privé de réadaptation et a libéré une centaine de personnes enchaînées.

Les autorités nigérianes ne laissent aucun répit aux tortionnaires d’êtres humains dans les centres islamiques à travers le pays. Une autre opération de police à Kwara, dans la partie centrale du Nigéria, a permis de libérer 108 personnes dont des femmes et des enfants, enchaînées et maltraitées, indique la police citée par BBC. Cela porte à six, le nombre de centre du genre fermés par la police ce mois. Les propriétaires et les enseignants qui y travaillent sont aussi mis aux arrêts.

Suite aux premières découvertes de centres islamiques illégaux, dans le pays, le président nigérian Muhammadu Buhari, a ordonné à la police de fermer tous les centres. Une injonction qu’apparemment les flics ne prennent pas à la légère. Les établissements correctionnels mal réglementés sont courants au Nigéria, en partie à cause de la faiblesse des systèmes d’éducation et de réadaptation de l’État. Selon la BBC, « les parents envoient généralement leurs enfants, qui peuvent être toxicomanes ou impliqués dans des délits mineurs, pour qu’ils modifient leur comportement, mais ils finissent par être maltraités ».

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