En Algérie, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a enregistré 22 dossiers de candidatures à l’expiration du délai ce samedi à minuit. Parmi eux, figurent deux anciens premiers ministres du président déchu Abdelaziz Bouteflika.
Vingt-deux candidatures ont été enregistrées par l’instance en charge des élections dans le cadre de la présidentielle du 12 décembre prochain. Si la liste exhaustive et les profils des prétendants au fauteuil présidentiel ne sont pas encore connus de tous, certaines personnalités politiques attirent l’attention. En effet, le candidat Ali Benfils, ancien chef du gouvernement de Bouteflika est devenu depuis plusieurs années, le principal opposant au régime d’Alger. Limogé de son poste en 2003, il s’est présenté à plusieurs reprises sans succès.
Abdelmadjid Tebboune, 73 ans, fut lui aussi ex-premier ministre sous Bouteflika. Limogé sur fond de lutte de clans dans son entourage, ce haut fonctionnaire se présente comme un technocrate capable de sortir le pays de l’impasse. Outre les deux anciens premiers ministres, plusieurs autres dirigeants de micros partis politiques se sont aussi lancés dans la course. Il s’agit par exemple d’Abdelaziz Belaïd, d’Azzedine Mihoubi du Rassemblement national démocratique (RND) et Abdelkader Bengrina, candidat sous l’étiquette du mouvement El-Bina. Cette élection est très contestée dans la rue par le mouvement Hirak qui réclame le départ du système avant tout scrutin.
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