Condamnée à 12 mois de prison ferme pour avoir fait un post sur la profanation de la tombe de DJ Arafat sur les réseaux sociaux, la jeune ivoirienne Diana Blé est désormais libre de ses mouvements.
Accusée d’être au devant de la profanation de la tombe du célèbre chanteur ivoirien et roi du coupé décalé Dj Arafat, le samedi 31 août 2019, Diana Blé était condamnée à 12 mois de prison. Après 54 jours passés la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), elle a été libérée mercredi 30 octobre 2019 par le tribunal d’Abidjan. « LIBRE !!!! » a écrit first magazine en légende de deux images de la jeune femme. «Je ne suis impliquée ni de prêt ni de loin dans cette histoire. Je n’étais pas présente au stade ni au cimetière. Étant une abonnée de la page de DJ Arafat, je participais à une discussion sur cette même page et j’ai vu un commentaire. J’ai simplement copié et collé deux ou trois fois sur une autre page. Je ne savais pas que ça allait prendre cette ampleur. Je demande pardon à tout le monde », avait expliqué l’accusée lors de son interpellation dans une vidéo-confession. Tout porte à croire que son appel à l’indulgence a fini par porter ses fruits.
Le roi du coupé décalé DJ Arafat est décédé le 12 août 2019 dans un grave accident de moto. Inhumé le 31 octobre 2019, la tombe du célèbre chanteur du coupé-décalé a été prise d’assaut par ses fans qui l’ont déterré au cimetière Saint William d’Abidjan. Pour justifier cet acte, les fans de l’artiste, communément appelés « chine populaire » avaient exprimé leur doute sur la présence effective du corps de DJ Arafat dans le cercueil.
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