Scandale sexuel « Sex for grade » : un des accusés menace la BBC

Le reportage de la BBC, « Sex for grades » qui créé le tôlé sur internet mettait en évidence les pratiques de harcèlement sexuel de jeunes étudiantes auxquelles s’adonnent certains professeurs dans les universités de Lagos au Nigéria et du Ghana. Après la diffusion du reportage, dont la vidéo est devenue virale sur le net, un des accusés réagit.

Après qu’on l’a vu dans une vidéo de la BBC filmée en caméra cachée, en train d’essayer de faire des avances à une jeune étudiante venue demander un service, le professeur Ransford Gyampo de l’Université du Ghana, a déclaré qu’il était innocent de toutes les allégations portées contre lui dans ledit documentaire. Dans un communiqué, il a menacé de poursuivre la BBC en justice, tout en critiquant le travail effectué par les médias.

 «J’ai beaucoup à dire sur cette affaire. Mais je poursuis demain la BBC pour diffamation, je vais donc garder certains faits pour moi pour le moment », lit-on dans le communiqué cité par Pusle. « Alors que je me prépare à poursuivre la BBC en justice pour la réalisation du documentaire le plus faux et le moins professionnel du monde jusqu’à présent, je tiens à leur rappeler que le Ghana et, en l’occurrence, l’Afrique, ont depuis longtemps jeté le joug du colonialisme », a-t-il ajouté.

« Je ne me suis pas impliqué dans le prétendu sexe de la BBC »

Dans le documentaire de la BBC, on peut clairement voir et entendre certains professeurs de l’Université du Ghana et de l’Université de Lagos cherchant apparemment des faveurs sexuelles d’étudiants potentiels en échange de bonnes notes. Le professeur Gyampo était l’un des conférenciers impliqués dans le documentaire. Cependant, il insiste sur le fait qu’il n’a jamais engagé un étudiant pour des faveurs sexuelles.

 «Permettez-moi de dire cependant que je ne me suis pas impliqué dans le prétendu sexe de la BBC et que je ne le ferai jamais. Leur propre preuve documentaire vidéo n’a pas pu établir cela. Je connais la politique de mon université en matière de harcèlement sexuel et j’ai toujours adhéré à ses dogmes», a-t- il déclaré.

Notons tout de même que l’université du Ghana a indiqué lundi, qu’elle mènerait ses propres enquêtes afin de situer les responsabilités. Pendant ce temps, l’Université de Lagos (UNILAG) a suspendu le conférencier Boniface Igbeneghu pris dans le documentaire d’investigation de la BBC intitulé « Sex for grades ». Il a été invité à se retirer, rapporte Pusle.

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