Soudan du sud-gouvernement d’union nationale: nouvelle volte-face de Riek Machar

L’aboutissement du processus de paix au Soudan du sud n’est probablement pas pour demain. Attendu pour novembre, le gouvernement d’union nationale ne verra pas le jour.

La tentative de réconciliation au Soudan du sud connait un nouveau rebondissement. Le chef rebelle Riek Machar pose des conditions avant de participer à la formation du gouvernement d’union nationale prévue par l’accord de paix signé à Addis-Abbeba en 2018. Selon le porte-parole adjoint du camp Machar, Manawa Peter Gatkuoth, les principaux défis contenus dans cet accord de paix doivent être relevés avant la formation de la nouvelle équipe gouvernementale. Il s’agit notamment de la sécurité entourant le retour du chef rebelle, la création d’une armée unifiée et les divisions administratives du pays. Sur le dernier point, le président Salva Kiir est soupçonné de vouloir favoriser les Dinkas, son groupe ethnique.

Le 9 septembre dernier, l’ancien vice-président Riek Machar était avec une large délégation à Juba pour poursuivre les négociations avec son rival, le président Kiir. Mais cette nouvelle volte-face vient anéantir les espoirs nés de l’arrivée du chef rebelle sur la terre de ses aïeux. Devenu Etat indépendant en juillet 2011, le Soudan du sud est plongé dans une guerre entre les rebelles et le pouvoir depuis 2013.

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