Violences en Irak : l’Iran accuse les Etats Unis et Israël d’en être les instigateurs

Des milliers d’irakiens se sont montrés dans les rues du pays pour manifester contre le chômage et des services médiocres tels que l’électricité et l’eau. Mais ces manifestations ont dégénéré en violence et les manifestants en appellent à un changement de gouvernement.

L’Iran n’est pas resté insensible à ce qui se passe chez son voisin l’Irak. Un haut responsable, l’ayatollah Mohammad Emami-Kashani, membre de l’Assemblée des experts de la République islamique d’Iran, a accusé les Etats-Unis et Israël d’être derrière ces mouvements de masse, a rapporté vendredi la Tasnim News Agency cité par Sputnik.

« L’ennemi est maintenant déterminé contre la nation islamique ; l’Amérique et le sionisme (…) vise les Arbaeen (pèlerinages) et l’Irak, et cause des problèmes parce qu’il leur est difficile d’accepter la présence de millions de pèlerins à Karbala », a déclaré L’ayatollah Mohammad Emami-Kashani dans un sermon, selon Tasnim. Plusieurs villes dont la capitale Bagdad, ont connu les manifestations en Irak mardi.

Un contexte chaud

Au moins 44 personnes sont mortes et près de 1200 ont été blessées, selon Sputnik. Ces manifestations interviennent alors que l’Irak avait indiqué qu’il ne servirait pas de terrain de bataille pour une guerre qui ne le concernait pas. Une allusion faite aux tensions entre les Etats Unis et l’Iran qui ne cessent de grimper.

Jeudi, les autorités ont instauré un couvre-feu à Bagdad. La mesure a ensuite été étendue aux provinces de Najaf, Maysan, Dhi Qar, Babylone et Wasit. De plus, internet a aussi été coupé dans la capitale et plusieurs autres régions du pays, selon l’agence russe Sputnik.

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