Bénin: André Okounlola évoque les raisons de révision de la constitution en procédure d’urgence

Le deuxième questeur, André Okounlola, parle de la loi modificative de la constitution du 11 décembre 1990. Il évoque les raisons qui sous-tendent l’adoption de la loi et les motivations de la procédure d’urgence.

Reçu par l’Evénement précis dans sa rubrique « Sous l’arbre à palabre », l’élu du peuple, André Biaou Okounlola, l’un des experts ayant proposé la révision de la constitution à la suite du dialogue politique tenu du 10 au 12 octobre, a éclairé les points d’ombre qui entouraient la révision de la constitution. Pour le deuxième questeur de l’Assemblée nationale, la constitution est révisée « pour amorcer le développement du Bénin ». Rien d’autre! C’est d’ailleurs pourquoi il assure que s’il fallait le refaire il en est prêt.

L’élu de la 10 circonscription électorale n’a pas manqué de répondre à ceux qui ont des griefs contre la procédure d’urgence adoptée au moment de la révision de la constitution. André Okounlola lie cela au protocole de la Cedeao. Ce protocole additionnel dispose qu’à six mois des élections, il est impossible de retoucher les lois électorales sans consensus. Or, avant de corriger les lois dites crisogènes, il faut en amont réviser la constitution. Passé le 15 novembre, quand on sait que les prochaines communales auront lieu en mai 2020, il était impossible de revoir les lois électorales. C’est fondamentalement ce qui a justifié la procédure d’urgence, explique-t-il.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus