L’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (Unstb) a tenu son huitième congrès ordinaire le dimanche 24 novembre dernier. Trois syndicats ont boycotté les travaux pour des raisons connues des responsables confédéraux.
Trois syndicats de base ont boycotté les travaux qui ont conduit au changement de main à la tête de l’Unstb. Il s’agit du Synappec, du Synatsas et du Synaprolyc qui avaient clairement notifié au secrétaire général sortant par écrit, leur intention de boycott bien avant la tenue du congrès. Même si la réelle motivation d’une telle décision par trois syndicats non moins importants n’est pas encore rendue publiques, plusieurs sources syndicale évoquent le flou autour de la gestion faite par le secrétaire général confédéral depuis quinze ans. Pour les responsables des syndicats boycotteurs, Emmanuel Zounon n’a jamais dressé le bilan financier depuis qu’il est à la tête de la confédération. Ni les subventions de l’Etat, ni les cotisations des syndiqués n’ont jamais fait l’objet d’un compte rendu de la part d’Emmanuel Zounon, dénoncent-ils.
C’est pour voir clair dans la gestion faite par l’équipe sortie que les trois syndicats ont saisi Emmanuel Zounon par voie d’huissier afin qu’il fasse le point financier avant de tenir le congrès électif. Ce qu’il n’a pas daigné respecter. Très remontés, les responsables de ces syndicats ont saisi le ministre des finances avec ampliation au procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) à l’effet d’auditer la gestion du secrétaire général en ce qui concerne les subventions de l’Etat.
Il faut dire que le congrès a débouché sur l’élection d’un nouveau bureau constitué majoritairement d’enseignants du primaire avec à sa tête, Apollinaire Afféwé.
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