Le nombre des Béninois sans-emplois connaîtra, dans les tout prochains jours, une légère augmentation avec l’arrivée de certains employés de banque déjà à la porte de licenciement.
La situation de travail au Bénin est loin de rassurer la jeunesse malgré les efforts incessants que déploie le gouvernement dans ce sens. Au moment où les réformes de l’Etat touchent certains secteurs clés de la vie des Béninois, celui de la banque ne connaît qu’un réajustement structurel à l’interne.
Depuis bientôt quatre (4) ans, pour des informations recueillies de quelques responsables de banques, le chiffre d’affaires dans ces structures connaît un léger bouleversement obligeant leur conseil d’administration de prendre des mesures aux fins de limiter, au maximum, les dépenses. Le paradoxe, soutiennent des responsables, est que ces banques sont désormais plus sollicitées alors que les dépôts se raréfient.
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Face donc à cet état de chose, des structures bancaires ont décidé de « fermer certaines de leurs agences » sur le territoire béninois. C’est la Banque Ecobank qui a débuté il y a quelques années en fermant plusieurs de ses agences dans le pays. Depuis peu, c’est la banque BIBE qui s’est lancée également dans la même politique. S’en est suivie Orabank qui n’existe désormais que dans les grandes villes avec des agences encore bien limitées. Voyant venir « le mal », Diamond banque a cédé ses parts à NSIA qui reprend les commandes pour une nouvelle touche. Encore que là, le pari est loin d’être gagné. En plus de ces quelques banques, la SGB annonce cette semaine la fermeture de plus de cinq (5) agences surtout dans la seule ville de Cotonou.
La fermeture de ces différentes agences, comme on pouvait en douter, engendre la rupture du contrat de travail des employés. Un nombre très infime est souvent réquisitionné et redirigés dans d’autres agences ou carrément au niveau de la direction générale. « Et là, ce sont des employés ayant un contrat de travail à durée indéterminée (CDI) avec la banque », nous a confié désespérément Alain, un ancien banquier désormais sans-emploi. Ces anciens agents de banque qui se retrouvent ainsi sans-emploi sont des cas sociaux qui s’ajoutent à ceux existants noyant ainsi les nombreux efforts des gouvernants.
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Le secteur privé étant peu prospère, l’Etat ne pouvant non plus absorber tout ce flux de jeunes aujourd’hui en quête de travail, l’avenir pour ces acteurs reste incertain. Ils appellent donc le Président de la République au secours avec la création des conditions devant favoriser la prospérité des entreprises privées pour une meilleure création d’emplois dans le pays.
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