Les députés de la huitième législature ont modifié dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre la loi fondamentale du Bénin. Plusieurs nouveautés s’y trouvent dont l’institutionnalisation d’un poste de vice-président de la République. Cela suscite plusieurs inquiétudes mais des dispositions légales seraient en cours pour tout clarifier, selon certaines sources.
Le président de la République et son vice-président ne seront pas de la même région. De sources bien introduites, des travaux seraient en cours pour sortir des lois devant donner plus de précisions sur les articles nouveaux de la constitution et leurs implications. Il se susurre que dorénavant, si la loi était promulguée, ce qui ne souffre d’ailleurs d’aucun doute, déjà en 2021, alors que les élections générales sont prévues pour 2026, le successeur de Patrice Talon ou lui-même, au meilleur des cas, sera en duo avec son « adjoint ». Le vice-président devrait, expliquent les experts, éviter des élections anticipées pour rester coller à l’idée d’élections générales.
Les dispositions en cours du côté du parlement, renseignent nos sources, obligeraient tous les partis politiques à choisir le président et son colistier dans deux différentes régions. Autrement dit, si le président de la République est de la partie méridionale, le vice-président devrait être du Nord et vice-versa. Cette option est en train d’être faite pour donner une envergure national aux formations politiques. Mieux, indiquent les mêmes sources, les deux ne doivent pas avoir leur cabinet dans la même ville. Il est connu que la présidence de la République est à Cotonou. Le vice-président et son cabinet seraient dans une ville autre que la vitrine économique. Ceci pour plusieurs raisons sécuritaires.
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