Bénin: l’amnistie ne concerne pas les militaires qui ont tiré sur les populations, selon Topanou

Le rapporteur général du dialogue politique et du comité technique des experts était l’invité de l’émission socio-politique « Sans langue de Bois » de Soleil fm de ce dimanche 3 Novembre 2019. Énonçant les mobiles de sa participation au dialogue politique, il a évoqué la loi d’amnistie qui, contrairement aux supputations ne concernent pas les militaires qui ont tiré sur des populations.

Le rapporteur général du dialogue politique des 10, 11 et 12 Octobre 2019 est satisfait d’avoir participé à obtenir l’amnistie aux personnes impliquées dans les violences post-électorales. A le croire, c’est l’un des gains du dialogue politique auquel il a été associé. A le croire, il n’a aucun regret et est prêt à participer à nouveau à tout dialogue qui contribuerait à la paix. Pour l’ancien garde des sceaux, ce n’est pas parce qu’il a combattu les élections législatives et qu’on lui dit qu’il y a un dialogue pour sortir de crise qu’il va s’y opposer.

Pour lui, la prise de loi d’amnistie en faveur de certains prisonniers est déjà une victoire de ce dialogue politique. Pour ceux qui pensent que la loi d’amnistie est proposée pour couvrir ceux qui avaient tiré sur des béninois, le professeur Victor Topanou affirme que cette perception est erronée. Selon lui, la grâce eu supposé une condamnation définitive à laquelle on ajoute un comportement exemplaire pendant au moins une période. Vu de ce point , poursuit-il, si on devait prendre en considération la grâce présidentielle, le président Boni Yayi ne serait pas par exemple pris en compte. A croire Victor Topanou, ne peux bénéficier d’une loi d’amnistie que des personnes connues. Ce qui veut dire, précise-t-il, que « ceux dont vous parlez (les militaires qui auraient tiré -ndlr) ne sont pas identifiés et ne peuvent donc pas bénéficier de cette loi » indique-t-il. Même s’ils sont identifiés demain, précise-t-il, ils ne peuvent pas bénéficier de cette loi d’amnistie.