A l’unanimité des députés présents et représentés, la constitution de 1990 a été révisée ce Jeudi 31 Octobre 2019. Cette révision de la loi fondamentale au forceps est selon le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir, un drame qui s’est abattu sur le pays.
Après avoir résisté à toutes les tentatives de sa modification, « le fétiche » béninois, vient de céder à l’assaut des députés de la huitième législature. Mais déjà au sein de l’opinion nationale, les voix s’élèvent pour dénoncer cette révision perçue par certains comme une imposture. Le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir n’est pas resté indifférent à cette actualité politique. Dans un post sur son canal habituel, il dénonce l’acte qui vient d’être posé par ces députés dont la légitimité continue de faire débat au sein de l’opinion publique.
A croire l’honorable Guy Dossou Mitokpè, les députés de la huitièmes en révisant la constitution de 1990 tel qu’ils l’ont fait ont » violé et briser le gage de notre paix collective…« . A seule leçon à tirer de ce qui vient de se passer à l’assemblée nationale, poursuit-il, c’est qu’ « ils nous ont appris qu’il faut diriger dans le mensonge, la ruse, la traîtrise, la duperie et la tuerie. Désormais ils ont divisé ce pays. Ils nous ont véritablement appris qu’en politique, seule la fin justifie les moyens. Ils nous ont non seulement appris cela mais c’est également ce qu’ils ont donné à la jeunesse comme leçon fondamentale. » fait-il savoir avant d’indiquer que « toute révision constitutionnelle qui se fait sur la base de mensonge, de duperie, de traîtrise, sème les graines d’une autre révision inéluctablement…« .
Pour Guy Mitokpè ce projet de révision n’est pas l’initiative des 83 députés qui l’ont voté, mais le projet d’un seul homme imposé à toute une nation. L’implication de ce qui vient de se passer et qui doit nous faire tous peur, précise-t-il, « ce n’est pas le énième Coup d’État qu’ils viennent de perpétrer, ce qui doit davantage nous fait peur, est que désormais ces gens-là ne peuvent plus rien refuser au Président de la République. Ils ont scellé le pacte du mal, ce jour n’est pas celui d’une révolution mais celui d’un pacte avec le mal. » Le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir conclut : « Jour noir, jour triste, jour des morts, si cela est arrivé en ce jour du 1er novembre, jour des morts, sachez que ce n’est pas un hasard : c’est un acte de morts…«
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