Les députés de la 8ème législature ont procédé à la révision du Code électoral dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 novembre 2019. Cette nouvelle loi adoptée est passée au contrôle de constitutionnalité dans la même journée et attend d’être promulguée. Cette rapidité dont a fait preuve la Cour constitutionnelle inquiète l’ancien député Valentin Djènontin.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des recommandations issues du dialogue politique, les députés ont procédé à la relecture du Code électoral. La rapidité avec laquelle les sept sages ont validé la nouvelle fait réfléchir l’ancien député Valentin Djènontin.
« Un code voté le matin du 14/11/2019 est transmis par le Président de l’Assemblée Nationale au Président de la République. Ce dernier a pu saisir la Cour Constitutionnelle aussitôt; laquelle Cour qui a eu le temps de se réunir automatiquement aux fins de l’étude, de l’examen et de la validation du code électoral voté quelques heures plus tôt ! », a-t-il écrit.
Selon l’ancien député opposant, quelle que soit la synergie qu’il pourrait avoir entre les institutions, « cette célérité n’est pas envisageable ». « Même une simple note de service ne peut être ainsi prise…Après une constitution élaborée, étudiée, examinée et votée nuitamment en l’espace d’une semaine, c’est le tour du code électoral dont la dernière version qui a exclu l’opposition des législatives est âgé d’à peine un an. », a-t-il ajouté.
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