Les aspirants au métier d’enseignant dans le sous-secteur de l’enseignement secondaire vivent le calvaire. Depuis la prise de service, ils n’ont pas encore touché le moindre kopeck.
Contrairement à la déclaration du directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi, Urbain Amégbédji fin septembre sur la radio nationale, aucun aspirant au métier d’enseignant n’est encore payé. Le Dg/Anpe rassurait qu’à partir du 25 octobre, les premiers virements devraient être faits. Mais, c’est tout le contraire qui s’observe sur le terrain. Surtout par ces temps de difficultés liées au prix du carburant, les aspirants bredouillent très souvent devant les apprenants qui ne comprennent pas grande chose.
Pire, le 23 octobre, la direction générale des impôts, à travers un message, a rassuré les aspirants de ce que la non-délivrance de l’Ifu ne saurait être un blocage au paiement des salaires. Les dossiers seraient en cours de traitement au trésor et à la direction du budget pour que les salaires soient payés à temps. Contre toute attente, les enseignants, sinon ceux qui y aspirent , travaillent dans des conditions assez pénibles. Psychologiquement, ils sont abattus au point où le rendement laisse à désirer. Les autorités à divers niveaux, si elles veulent obtenir des résultats probants à la fin de l’année, doivent prendre des mesures idoines à l’effet de soulager les encadreurs des enfants.
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