Les députés de la huitième législature sont en plénière depuis quelques heures. Ils examinent la loi portant statut de l’opposition. Les débats sont favorables et le texte sera adopté sans grande surprise.
Outre les observations de certains députés qui souhaitent qu’il soit introduit dans la loi que « tout chef de file de l’opposition nommé à un poste politique doit démissionner », les autres sont favorables à l’adoption de la loi en l’état. C’est le point qui semble traîner les travaux depuis quelques minutes. Les députés soutenant cette thèse estiment qu’il est inconcevable que quelqu’un soit chef de file de l’opposition et occupe cumulativement un autre poste politique.
L’autre point qui fait également débat, est relatif aux terminologies « chef de l’opposition » et « chef de file de l’opposition ». Barthélémy Kassa, initiateur de la loi, apporte des clarifications. Les points d’ombre sont donc en train d’être évacués pour que la loi soit adoptée, comme à l’accoutumée à l’unanimité. Il faut retenir simplement que pour être chef de l’opposition, il faut forcément avoir pris part aux élections législatives. Pas besoin forcément d’avoir de sièges au parlement.
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