Bolivie : le président Evo Morales démissionne sous la pression de l’armée

La réélection du président bolivien Evo Morales il y a quelques jours lors d’une élection contestée par l’opposition, a engendré de nombreuses violences dans le pays. Dimanche le chef de l’armée a demandé au président de démissionner «pour le bien de la Bolivie».

Quelques heures après que le chef de l’armée Bolivienne, le général Williams Kaliman, a demandé au Président de renoncer à son mandat pour préserver la paix dans le pays, le président Evo Morales s’est exécuté dimanche 10 novembre 2019. Ce dernier a annoncé sa démission lors d’un discours télévisé. Ce développement laisse le pays, qui a connu des semaines de troubles politiques, dans une situation d’incertitude encore plus grande.

Morales avait annoncé la reprise de l’élection présidentielle mais cela n’a pas contenté les manifestants. Plusieurs de ses ministres et autres hommes politiques ont annoncé leur démission de leur différent poste pour contester la légitimité du président.

Le dimanche des démissions

Le président bolivien a bel et bien tenté d’amorcer un retour au calme le 10 novembre. Sans succès. Face à la crise, plusieurs ministres et députés, dont le président de l’Assemblée, ont démissionné le 10 novembre.

Le ministre des Hydrocarbures, Luis Alberto Sanchez, a démissionné et fait savoir dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux : «Le cours des événements va à l’encontre de mes principes personnels, ainsi que de mes valeurs spirituelles et démocratiques.» Le ministre des Mines, César Navarro, a également renoncé à son poste, disant vouloir «préserver sa famille» après l’incendie de sa maison et l’agression de son neveu.

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