Le pouvoir nigérien a convoqué un dialogue politique dans le but d’apaiser les tensions vives dans le pays à 12 mois de la présidentielle. Suite à l’appel du premier ministre Brigi Rafini, l’opposition se montre optimiste et confirme sa participation aux échanges.
Un dialogue politique s’ouvrira très bientôt au Niger entre les différents acteurs impliqués dans le processus électoral qui se pointe à l’horizon. Au menu de ce dialogue, il sera essentiellement question des élections, de la Céni, du conseil national du dialogue et bien d’autres sujets qui divisent la classe politique. Face aux propositions, le député de l’opposition parlementaire Issoufou Issaka y voit un plutôt un signal positif. Sur RFI, l’élu a réaffirmé que l’opposition a été toujours ouverte aux concertations. « Nous évoluons dans un contexte qui nous impose un dialogue entre les fils et les filles de ce pays, de façon à ce que, dans la sérénité et dans la confiance retrouvée, nous nous acheminions vers des élections apaisées » a-t-il expliqué.
Lors de leur récentes sorties, l’opposition a revendiqué le toilettage du code électoral. A plusieurs reprises, une révision consensuelle de la loi électorale n’a pu aboutir. Depuis 2017, elle a refusé de siéger au sein de la commission électorale de même que le conseil national du dialogue politique. Le député Issoufou Issaka a invité le gouvernement à revoir le cas de l’opposant exilé Hama Amadou, candidat de l’opposition au scrutin présidentiel de 2020. Le président Mahamadou Issoufou ne compte pas se représenter, conformément à la constitution de son pays.
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