Fermeture de frontières: Candide Azannaï fustige les attaques contre le Nigeria

L’ancien Ministre béninois délégué chargé de la Défense nationale s’est prononcé sur la fermeture des frontières nigérianes. Dans une tribune qu’il a publiée ce lundi 25 novembre 2019, Candide Azannaï a donné son avis sur le sujet avec des pistes de solutions à l’endroit des autorités béninoises et nigérianes.

Plus de deux mois déjà que le Nigeria a fermé ses frontières avec le Niger et le Bénin. Les discussions entamées entre les pays n’ont pas encore abouti à leur ouverture . Pour Candide Azannaï, il est temps d’aller au-delà des discussions et poser des actes concrets. Il propose une lutte farouche contre la contrebande, principale cause de la fermeture des frontières.

L’ancien ministre invite les autorités à procéder au recensement des entrepôts de contrebandes de tout genre le long des frontières. Après le recensement des entrepôts il suggère qu’un mécanisme consensuel soit trouvé pour leur démantèlement. « Nous devons promouvoir les hommes d’affaires et les affaires tout comme nous devons combattre sans pitié les contrebandiers et le business de la fraude et des trafics illicites, criminels. C’est mon appréciation », a-t-il ajouté.

Candide Azannaï fustige les attaques contre le Nigéria

Sur les réseaux sociaux beaucoup s’en prennent au Nigeria suite à certains actes liés à cette crise de fermeture de frontières avec le Bénin. Candide Azannaï s’insurge contre ces agissements. « J’ai lu des gens qui s’en prennent avec une maladive inspiration aux Responsables nigérians, certains sont prolifiques en calomnies, d’autres excellents dans des injures, des diffamations et des dénigrements », a-t-il déploré.

Pour Candide Azannaï, il ne sert à rien de susciter une guerre entre le Bénin et le Nigeria alors qu’il y a des solutions simples pour résoudre le problème posé. « Nous pouvons nous asseoir, nous comprendre et nous donner la main. Une guerre entre nos deux pays n’est pas à l’ordre du jour (…) Les gesticulations de « Ils sont venus voler du riz, à POBE, à KETOU, à IGOLO » sont bien ridicules et ne sont pas à entretenir. », prévient-il.