Taylor Swift ne pourra pas interpréter tous ses titres aux American Music Awards et est très remontée. Accusée par Taylor Swift de l’empêcher de chanter ses propres chansons, son ancien label a nié vendredi et taxé la chanteuse américaine d’instrumentaliser l’opinion et ses fans.
Taylor Swift est interdite de chanter ses propres chansons aux American Music Awards. La jeune femme mène une guerre sans fin contre Scooter Braun et Scott Borchetta, depuis plusieurs mois. Ils sont tous les deux à la tête de son ancien label Big Time Machine Group.
La chanteuse a donc poussé un coup de gueule sur Twitter afin d’expliquer la situation dramatique dans laquelle elle se trouve. Le but de Taylor est de récupérer les masters et les droits de ses chansons le plus vite possible.
Don’t know what else to do pic.twitter.com/1uBrXwviTS
— Taylor Swift (@taylorswift13) November 14, 2019
L’ex-label de la chanteuse a suggéré lundi l’y avoir autorisée
L’ex-maison de disque de la chanteuse a suggéré lundi l’y avoir autorisée, mais ni la société de production ni l’artiste n’ont confirmé cette information. Big Machine, qui détient les droits des enregistrements des six premiers albums de la chanteuse, a indiqué lundi avoir informé la société de production de la cérémonie, Dick Clark Productions, qu’elle était «d’accord pour accorder les licences pour la diffusion des performances des artistes sur des plateformes approuvées d’un commun accord».
Big Machine avait, dans un premier communiqué, présenté cette décision comme prise en accord avec Dick Clark Productions, soulignant que la cérémonie des American Music Awards, le 24 novembre, faisait partie des «plateformes approuvées». Mais Dick Clark Productions a ensuite démenti avoir été associée à ce premier communiqué, soulignant que «tout accord final sur ce sujet doit être passé directement avec l’équipe de Taylor Swift». Big Machine a ensuite publié un deuxième communiqué, plus vague.
Cet imbroglio survient après quatre jours de polémique lancée par la star de 29 ans, qui avait accusé jeudi les dirigeants de Big Machine, Scooter Braun et Scott Borchetta, de vouloir lui interdire de chanter ses tubes passés. Après plusieurs années de contrat avec Big Machine, racheté en juin par le magnat de l’industrie musicale Scooter Braun, l’artiste a en effet rejoint Universal en novembre 2018. Mais Big Machine a conservé la propriété des enregistrements de ses six premiers albums, et donc les droits d’utilisation et de reproduction de tous ses tubes passés.
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