Jock Boyer: « L’entretien du vélo est indispensable… » pour espérer des résultats

Jonathan Jock Boyer, ancien cycliste (a débuté sa carrière cycliste en 1970 aux USA) nous explique dans un entretien exclusif les bienfaits de la formation mécanique initiée par la Fédération béninoise de Cyclisme en faveur des clubs béninois. L’homme qui connaît l’Afrique et le vélo depuis bientôt 50 ans a martelé que l’entretien du vélo est  » indispensable ».

No civilités, je rappelle, vous aviez pris part à cinq tours de France. Parlez-nous du début de cette aventure avec la FBC ?

Ça a commencé en Ethiopie au mois de mars. J’ai connu Papoen Osho (sélectionneur national Ndlr) et il m’a obligé à parler avec Romuald Hazoumè (président de la FBC). Et après une conversation avec Romuald, j’ai constaté que c’est un homme à part pour une Fédération à part … Et j’ai vu que j’ai un vrai partenaire au Bénin. C’est allé très vite!

Qui a donc fait la proposition de la formation mécanique ?
Lors de nos échanges, j’ai dit à Romuald voici les choses qu’on peut vous apporter. La formation en mécanique, soigneur et coaching. Donc les deux autres sont à venir.

Pourquoi avoir débuté par la formation mécanique ?
Parce que c’est ultra important. Si on ne peut pas entretenir le vélo, on pourra rien faire après. Sans vélo, vous pouvez avoir de bons coureurs, mais vous ne pouvez rien faire avec. L’entretien du vélo est indispensable, pour le succès des coureurs.

Alors du 27 à ce samedi 30 novembre 2019 qu’est ce qu’on peut retenir ?
Le cours termine ce dimanche 1er décembre. Et les mécaniciens qui sont ici ont déjà la base pour régler et réparer les vélos de course.

Comment trouvez-vous le niveau ?
Le niveau de base est déjà bien. La volonté est là et la soif d’apprendre qui est très important est aussi là.

Après cette formation, vos attentes ?
Maintenant, il faut de l’argent pour alimenter ces mécaniciens avec d’autres formations et les outils nécessaires pour l’entretien des vélos.

Quels sont vos apports à la Fédération béninoise de Cyclisme ?
Grâce à un partenariat avec Parktool, nous avions amené des outils nécessaires pour entretenir et réparer les vélos de l’équipe nationale. On a aussi envoyé des maillots et cuissards pour les clubs béninois.

Le niveau des cyclistes ?
Je ne peux pas juger leur niveau maintenant, car j’ai roulé une fois qu’avec quatre coureurs. Les coureurs ont de l’expérience, la volonté est là, il faut plus de tours et de travail. Et les résultats vont tomber.

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