Le rendez-vous entre Fatou Bensouda et Omar Al Bashir à la CPI n’aura pas lieu

Le 22 novembre dernier, le chef du conseil de transition soudanais, le général Abdel Fattah al-Burhan, a fait savoir que l’ancien président du Soudan, ne sera finalement pas jugé par la Cour Pénale Internationale.

Selon un rapport de RFI, le président du Conseil Souverain soudanais, le général Abdel Fattah al-Burhan, est venu mettre fin à tout espoir de Fatou Bensouda de voir venir à la CPI, un client soudanais tel que Al Bashir. Al-Burhan a clairement souligné qu’il n’y aura pas d’extradition. Voilà qui vient clarifier la position du soudan, qui d’ailleurs, n’a aucune obligation de renvoyer un de ses citoyens à la Haye, car elle n’est pas membre de ladite cour, Khartoum n’ayant pas signé les accords de Rome.

Il y a quelques semaines, le nouveau premier ministre du Soudan avait pourtant été plutôt favorable à un possible renvoi de Bashir à la CPI. « Nous travaillerons tous ensemble pour satisfaire vos demandes et assurer un retour à une vie normale », avait-il indiqué rapporté par RFI. Al Burhan ferme ainsi la porte à un jugement de l’ancien président soudanais à la CPI, alors que cette dernière accuse Bashir de crimes de guerre et de crime contre l’humanité qui auraient été commis au Darfour.

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