Le Royaume-Uni occupe un territoire africain et refuse de partir, malgré l’injonction de l’UA

La Grande Bretagne contrôle un territoire d’outre-mer  appartenant à l’Île Maurice et en revendique la souveraineté. Mais elle a été sommée de quitter le territoire par l’ONU et l’Union Africaine le lui a rappelé.

Une résolution des Nations Unies cette année a donné au Royaume-Uni six mois pour abandonner le contrôle des îles Chagos, mais ce délai est maintenant révolu. Cependant, les Britanniques n’ont aucune intention de se conformer à cette injonction et, selon un rapport de BBC, ils indiquent que « Le Royaume-Uni n’a aucun doute sur notre souveraineté sur le territoire britannique de l’océan Indien (BIOT), sous souveraineté britannique continue depuis 1814 ». Le Bureau britannique des affaires étrangères et du Commonwealth (FCO) insiste sur le fait qu’il a parfaitement le droit de conserver les îles. L’une d’entre elles, Diego Garcia, abrite une base aérienne militaire américaine.

Le Royaume-Uni subit une pression internationale accrue pour abandonner son dernier territoire en Afrique depuis que la Cour internationale de Justice a statué que l’excision des îles de Maurice en 1965 était illégale. L’Assemblée générale des Nations Unies a confirmé la décision en mai et a fixé un délai de six mois qui expirait le vendredi 22 Novembre 2019. Presque toutes les nations africaines soutiennent la résolution.

L’injonction de l’Union africaine et la réaction de l’Angleterre

Le président de l’UA, Moussa Faki Mahamat « a demandé à la communauté internationale de continuer à soutenir la République de Maurice en faveur d’une décolonisation complète de l’archipel des Chagos », selon un communiqué publié sur le site internet de l’organisation. Mais cela risque d’être un combat acharné car l’Angleterre dans un communiqué a clairement indiqué que « Maurice n’a jamais exercé sa souveraineté sur le BIOT et le Royaume-Uni ne reconnaît pas sa revendication ».

Le Royaume-Uni affirme qu’il ne peut pas abandonner l’archipel des Chagos pour des raisons de sécurité. Il a loué la plus grande île aux États-Unis, qui y gère une base militaire qui soutient des opérations au Moyen-Orient et en Afghanistan, indique Bloomberg.

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