Avec les sanctions américaines et les nouvelles dispositions prises par l’Iran pour continuer l’enrichissement de l’uranium à des fins militaires, les tensions sont montées entre les deux pays et la France n’a rien pu faire jusque-là pour maintenir l’accord nucléaire en vigueur comme elle l’avait dit. Mardi, les responsables iraniens ont indiqué qu’ils n’avaient pas confiance en la France.
Ali Akbar Velayati, conseiller principal en politique étrangère du dirigeant iranien Ali Khamenei, a déclaré que son pays ne faisait pas confiance à la France car elle n’avait pas respecté ses engagements dans le cadre de l’accord de 2015 sur le nucléaire, a rapporté le MEMO. En effet, le président français avait promis une ligne de crédit de 15 milliards de dollars au président iranien Hasan Rouhani, ceci, pour éviter que la république islamique ne rompe avec les termes de l’accord sur le nucléaire.
Selon Ali Akbar Velayati, « le principal problème est que la France et d’autres signataires européens du JCPOA (accord nucléaire) ne tiennent pas leurs promesses. Ils n’ont pas tenu leurs promesses dans l’accord nucléaire. C’est pourquoi nous ne faisons pas confiance au gouvernement français pour tenir ses promesses. » Cette déclaration mardi sur la chaîne française France24, a été suivi le lendemain par la mise en œuvre de la quatrième étape consistant à réduire ses engagements au titre du JCPOA en injectant du gaz dans 1 044 centrifugeuses. « Grâce à la politique américaine et à ses alliés, Fordow sera bientôt de nouveau opérationnel« , a tweeté Rouhani mardi.
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