La Guinée Bissau vote ce dimanche 24 novembre pour élire un nouveau président. Pour ce scrutin, douze candidats sont en lice.
Les Bissau-guinéens sont appelés aux urnes ce dimanche pour élire leur nouveau président. Au total, douze candidats iront à l’assaut d’environ 700 000 voix sur une population estimée à plus d’un million d’habitants. Les bureaux de vote ouvriront entre 7 heures et 17 heures (GMT et heure locale) et les premières tendances sont attendues en début de semaine. La commission électorale en dépit de l’instabilité a confirmé que toutes les conditions étaient réunies pour que le vote se déroule dans de bonnes conditions.
Un scrutin qui se tient dans un contexte politique très particulier avec l’ampleur de la crise qui divise profondément les leaders politiques. Le président sortant, José Mario Vaz, candidat à sa propre succession avait plongé le pays dans la crise après le limogeage de son ex-premier ministre Domingos Simoes Pereira, actuel patron du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), la formation dominante du pays.
Un scrutin sous haute surveillance
La communauté internationale ne lésinera pas sur les moyens pour suivre de très près cette élection censée rétablir l’ordre constitutionnel dans cette ancienne colonie portugaise habituée à des coups d’Etats. La Cédéao, l’UA et l’ONU mettent en garde contre toutes initiatives visant à saper le processus électoral. Pour preuve, elles n’avaient pas tremblé une seule fois avant d’envoyer un ultimatum à l’actuel chef d’Etat (en fin de mandat depuis juin dernier et maintenu en poste grâce à la Cédéao) contre sa tentative de limoger le gouvernement d’Aristides Gomes chargé d’organiser la présidentielle.
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