Production et consommation du Riz: le Ghana emboîte le pas au Nigéria

Dans le cadre de soutenir la production locale du riz, le gouvernement du Ghana entend mettre l’embargo sur l’importation du riz d’ici 2022. Cette mesure vise à accompagner les potentialités locales qui sont pourtant réelles.

Après le Nigéria qui mène une lutte implacable contre le riz importé, le Ghana s’inscrit également dans la dynamique de soutenir la production locale du riz. Cela passera par l’interdiction de l’importation qui prendra effet dès 2022. L’annonce a été faite par Kennedy Osei Nyarko, ministre de l’Alimentation et de l’Agriculture en marge d’une visite dans la région de la Volta, principale productrice de céréales. « Je ne suis pas ici pour condamner le riz étranger, mais la vérité c’est que notre riz est plus sain et plus nutritif que celui acheté à l’extérieur« .

Des propos qui annoncent les couleurs du défi de production locale du riz. L’autorité fait rappeler que la majeure partie du riz actuellement consommé au Ghana sont du riz importé alors que le pays dispose des potentialités nécessaires pour une production locale. Beaucoup restent sceptiques face à cette annonce. Pour des analystes, le besoin en terme de riz par tête en 2020 s’évalue à 40 kg. Un besoin que la production locale est loin de pouvoir satisfaire. Par ailleurs, les consommateurs urbains ont plus de penchant pour le riz importé que le riz local dont ils doutent de la qualité. Précisons que le pays est à 1 millions de tonnes de riz par an.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus