La Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) a vidé ce jeudi 28 novembre 2019 le dossier de « 18 kg de cocaïne » qui oppose l’homme d’affaires Sébastien Ajavon et l’Etat béninois. Dans son verdict, la Cour a, entre autres demandé à l’Etat de payer plus de 36 milliards à Sébastien Ajavon. Parlant de ce verdict Me Issiaka Moustapha a profité pour évoquer pourquoi son client est toujours en exil.
Depuis plus d’un an l’homme d’affaires, président s’est exilé en France suite à sa condamnation à 20 ans de prison ferme par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) dans le dossier « 18 kg de cocaïne ». Cette condamnation sera par la suite cassée par la CADHP qui en a demandé l’annulation. Ce qui n’est pas fait jusque-là. En tous cas, aux yeux de la justice béninoise, Sébastien Ajavon est toujours sous condamnation.
Selon Me Issiaka Moustapha, si Sébastien Ajavon est encore en exil jusqu’à présent ce n’est pas à cause de la condamnation de la Criet. Pour lui cette condamnation est désormais de nul effet à cause des différentes décisions rendue par la CADHP. « Ce qui le maintient aujourd’hui à l’étranger ce n’est pas le droit, c’est la sécurité, c’est la force. Juridiquement, il ne fait l’objet d’aucune condamnation puisque la condamnation a été déjà rendue de nul effet par les différentes décisions rendues par la Cour », a-t-il déclaré au micro de Frissons radio.
Les commentaires sont fermés.