Soudan : un nouveau mandat d’arrêt contre l’ancien président Omar Al Bashir

Un nouveau mandat d’arrêt a été lancé contre l’ancien président du Soudan Omar Al Bashir alors même qu’il est actuellement en détention. Il est accusé avec certains de ses collaborateurs d’avoir « comploté » lors du coup d’Etat de 1989 qui l’a porté au pouvoir, a annoncé le mouvement de protestation du pays et rapporté par The National.

Mardi, une nouvelle plainte a été déposée contre le président déchu du Soudan Al Bashir dans le cadre du coup d’Etat de 1989. A l’époque brigadier, Al Bashir a pris le pouvoir par les armes à la faveur d’un coup d’Etat qui a renversé le gouvernement alors élu, du premier ministre Sadiq Al Mahdi. Après un règne sans partage de trois décennies, il a lui-même été déposé par l’armée en avril après des mois de protestations à l’échelle nationale contre sa gestion. Il est emprisonné depuis et les autorités ont déposé mardi une plainte distincte contre lui et plusieurs de ses collaborateurs pour le coup d’État de 1989.

« Des mandats d’arrêt ont été lancés contre tous les membres civils et militaires qui ont planifié et exécuté le coup d’État de 1989 », a déclaré le comité juridique du mouvement de protestation Forces of Freedom and Change, cité par The National. Le comité a indiqué que des mandats d’arrêt et des interdictions de voyager avaient été lancés contre M. Al Bashir et d’autres personnalités de son régime, notamment Nafa Ali Nafa, Ali Taha et Ibrahim Al Sanousi. Les autorités ont également lancé un mandat d’arrêt contre Ali Al Haj, haut responsable du Parti du Congrès populaire islamiste, allié du gouvernement de M. Al Bashir. Comme M. Al Bashir, M. Nafa et M. Taha sont déjà en prison, mais M. Al Sanousi et M. Al Haj sont toujours libres.

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