Violences préélectorales en Guinée: au moins 70 morts (Amnesty International)
Dans un rapport de l’organisation de défense des droits de l’homme, Amnesty International, au moins 70 cas de décès ont été enregistrés en Guinée durant la période préélectorale de la présidentielle de 2020, rapporte Premium Time.
Le rapport indique que les personnes décédées ont été décomptées depuis 2015, au cours de diverses manifestations contre le projet du président Alpha Condé de modifier la constitution afin de briguer un éventuel troisième mandat. Amnesty indique par ailleurs, que « plus de 100 manifestants sont morts en détention au cours de la même période ».
«Neuf manifestants ont été tués en septembre seulement lors de manifestations contre une éventuelle révision de la constitution. Des dirigeants de mouvements en faveur de la démocratie et des dizaines de manifestants ont été arrêtés», a déclaré Marie-Evelyne Barry, directrice d’Amnesty West et Afrique centrale, citée par Premium Time. Le petit pays d’Afrique de l’Ouest est témoin de violations croissantes des droits de l’homme, notamment l’assassinat de manifestants, l’interdiction des rassemblements pacifiques et les attaques visant des voix dissidentes ainsi que des journalistes. L’organisation indique aussi que durant la même période, « des centaines de personnes, y compris des enfants en bas âge, ont été blessées par des membres des forces de sécurité qui ont utilisé des balles réelles, des matraques et des bombes lacrymogènes ».
Les commentaires sont fermés.