Affaire huit universités de Ouattara: Maurice Guikahué rétablit la vérité et évoque un lapsus
Le secrétaire général du PDCI Maurice Guikahué s’est prononcé sur l’actualité de ces dernières 24 heures qui a fait le tour des médias à Abidjan. Sur l’intervention du président Alassane Ouattara qui dit avoir construit huit universités pendant ses huit années de gouvernance, l’opposant Maurice Kakou Guikahué a rétabli la vérité.
Le débat a relativement évolué en Côté d’Ivoire sur les supposées huit universités construites par le président Alassane Ouattara pendant ses années au pouvoir. S’invitant dans le débat avec une posture de technicien, le cadre du PDCI a tout simplement évoqué un lapsus. « Je pense que c’est un lapsus« , a répondu Maurice Guikahué. Pour appuyer son argumentaire, le bras droit d’Henri Konan Bédié estime que le régime Ouattara n’a construit qu’une seule université en huit ans. Et, c’est celle de Man, grande ville de l’ouest de la Côte d’Ivoire et chef-lieu de la région du Tonkpi.
« Ce n’est pas parce que vous ajoutez un amphithéâtre dans une université que vous l’avez construite. Vous n’avez fait qu’améliorer. L’université de Cocody existait, Abobo-Adjamé existait, Bouaké existait, Daloa existait, Korhogo existait » avant l’élection de l’actuel chef d’Etat, insinue-t-il. Dans sa posture d’ancien ministre de la santé, le secrétaire exécutif du PDCI a également fait la lumière sur les centres hospitaliers universitaires. Et là encore, l’universitaire plonge le pouvoir en place. « En matière de santé, les piliers, c’est avant que Ouattara ne soit là. Le CHU de Cocody existe, le Chu de Treichville existe, le Chu de Yopougon existe, le Chu de Bouaké existe« , déclare-t-il.
« Très mal informé »
Pour Maurice Guikahué, le chef de l’exécutif ivoirien est « souvent très mal informé par ses collaborateurs« . En déclarant sur Le débat africain, avoir construit huit universités en huit ans de gestion, ADO a été au centre des commentaires qui alimentent la toile ces dernières heures à Abidjan. Pour amorcer probablement sa campagne pour la présidentielle prochaine, le successeur de Laurent Gbagbo devra revoir ses arguments surtout dans un arène politique où la moindre erreur peut coûter cher.
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