Bénin: Brice Sohou félicite le Gouvernement pour l’interdiction de la transhumance transfrontalière

Suite à l’interdiction de la transhumance transfrontalière, le Gouvernement du Bénin reçoit des félicitations de Brice Sohou, Spécialiste des risques et catastrophes. Par une lettre ouverte adressée aux autorités, il a exprimé sa satisfaction face à cette décision officialisée par l’arrêté interministériel en date du 26 décembre 2019.

L’interdiction formelle par le Gouvernement béninois de la transhumance transfrontalière sur toute l’étendue du territoire national constitue une « ressource juridique de taille pour sauver la vie aux centaines de citoyens froidement abattus chaque année… ». C’est ce que pense Brice Sohou de l’arrêté interministériel sorti par 5 ministères dont Celui de l’Intérieur et de la Sécurité Publique et celui en charge de de la Défense Nationale.

Selon Brice Sohou, l’application de cet arrêté permettra de mettre fin au phénomène de transhumance qui occasionne d’énormes dégâts dans les zones frontalières. « La mise en œuvre de cet arrêté sera un ouf de soulagement pour l’agriculture béninoise menacée par ces transhumants internationaux sans coeur qui appliquent leur loi depuis plusieurs années en milieu rural. Ils dévastent les surfaces cultivées des centaines de paysans chaque années et n’hésitent pas à intimider les propriétaires des champs avec des armes », a-t-il affirmé.

Des suggestions pour une application efficace de l’arrêté 

Brice Sohou fait des propositions pour que la mise en application de cet arrêté porte des fruits.

« Il urge de lancer à cet effet un Système d’Alerte Précoce Nationale du Risque de Transhumance Frontalière qui implique toutes les parties prenantes. La communication stratégique en situation d’urgence mérite d’être renforcée sur cette thématique pour faire disposer du Bénin d’une ressource cognitive appropriée aux alertes de transhumance localisée ou généralisées. Le Bénin peut se faire équiper d’une centrale de surveillance embarquée des côtes à l’aide de la technologie drone ou de satellite à distance. Les services de renseignement se serviront aussi de ces instruments pour réaliser des scénarios d’analyse ou de prévision du risque et de gestion de catastrophe ».

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