Bénin: Véronique Tignifodé, au-delà des malades mentaux!

La ministre des affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé a lancé la phase expérimentale de la prise en charge des malades mentaux dans la ville de Cotonou. C’est un acte à non seulement encourager mais à étendre à d’autres couches pour assainir les grandes villes du pays.

La nouvelle ministre des affaires sociales et de la microfinance ne veut laisser nulle chance aux malades mentaux qui déambulent tout le temps dans le pays. Elle n’est pas dans les discours mais passe à l’acte. En procédant au lancement de la phase expérimentale de la prise en charge des malades mentaux, la ministre a, indubitablement, fait une option qui doit plaire non seulement aux compatriotes mais aussi et surtout aux touristes qui fréquentent la vitrine économique du Bénin. Ils ne vont plus traîner dans les feux tricolores, les places publiques ou encore les marchés dans l’indifférence de tous.

C’est une réforme tant attendue de la part des gouvernants pour aider les quelques centres qui existaient déjà. En réalité, les malades mentaux sont pour la plupart du temps abandonnés dans la nature. Leur famille biologique ne se soucie guère de leur condition de vie. Pourvu que les bonnes dames qui vendent aux abords des voies leur trouvent quelques boules de nourriture à avaler. Les soins sanitaires, corporels voire vestimentaires n’intéressent personne. Le comble, c’est qu’il y en a qui sont plus qu’enragés. Ils n’hésitent pas à lapider tous ceux qu’ils croisent dans la rue. D’autres se déplacent tels des bergers avec bâton en main. Ils assènent des coups aux paisibles populations. D’autres encore poignardent des gens de leur entourage sans que personne n’arrive à les maîtriser. Raisons pour lesquelles la ministre Tognifodé doit être soutenue dans cette lutte qu’elle a engagée.

Au-delà des malades mentaux, quid des mendiants

Au-delà des malades mentaux, Véronique Togifodé Mèwanou doit taper du poing sur la table en ce qui concerne les mendiants. A Cotonou surtout, en dépit des menaces de l’ancien préfet, Modeste Toboula, ils continuent d’importuner les usagers de la route. Dans plusieurs feux tricolores de la ville, ils tapotent les vitres des véhicules, dérangent les motocyclistes à longueur de journée. Le comble, certaines dames se cachent à quelques mètres du carrefour et envoient des enfants, espèces de talibé béninois, en âge de scolarisation dans les feux pour quémander. Il est prépondérant de s’attacher les services de la police républicaine voire de la police municipale pour mettre fin à ce phénomène. Cela y va de l’assainissement de la métropole économique du pays.

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