Bolivie: l’ancien président Evo Morales visé par un mandat d’arrêt international

L’ancien président bolivien Evo Morales est sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis ce jeudi par le parquet dans le cadre d’une enquête ouverte pour sédition et terrorisme.

Exilé à Buenos Aires dans la capitale argentine, l’ex-président Evo Morales est visé par mandat d’arrêt international émis par le parquet de son pays. Selon Hespress, les procureurs de La Paz, Jhimmy Almanza et Richard Villaca, ont ordonné aux forces de l’ordre « d’arrêter et de conduire Juan Evo Morales Ayma (actuellement en exil en Argentine) au siège du ministère public ». Ce mandat intervient au lendemain de la conférence de presse de Morales depuis l’Argentine où il a indiqué que son parti remportera la prochaine présidentielle.

« Je ne serai pas candidat mais j’ai le droit de faire de la politique », a reconnu l’ancien chef d’Etat. Élu pour un quatrième mandat à l’issue d’un scrutin contesté par l’opposition et l’organisation des Etats américains, Evo Morales a été contraint à l’exil par la rue avec l’aide de l’armée et de la police. Il est arrivé à Buenos Aires le 12 décembre après s’être réfugié au Mexique et avoir passé quelques jours à Havane au Cuba. A La Paz, les nouvelles autorités ont annoncé l’organisation de nouvelles élections.