Bon à savoir: la pollution de l’air pourrait altérer le cycle menstruel

Une nouvelle étude française annonce que l’exposition à la pollution atmosphérique peut allonger la première phase du cycle menstruel.

La première phase du cycle menstruel peut être décalée de plus d’une journée par une exposition à la pollution atmosphérique dans le mois précédant le début du cycle, alerte une nouvelle étude de l’Inserm citée par sciencesetavenir. Les résultats de ladite étude ont été publiés dans la revue Environmental Pollution. En effet, l’étude rappelle que les particules fines inhalées dans l’atmosphère polluée peuvent atteindre la circulation sanguine, le cœur, le cerveau et les organes reproducteurs. « Si les effets sur la mortalité et la fonction cardiovasculaire sont bien connus, c’est beaucoup moins le cas pour la fonction de reproduction, dont on soupçonne qu’elle est affectée en termes de croissance du fœtus et du risque de prééclampsie – dysfonctionnement du placenta pouvant causer le décès de la mère et de l’enfant » précise t-elle.

La même source évoque une pollution atmosphérique sur le cycle menstruel, via les hormones de stress et l’axe hypothalamo-hypophysaire-ovarien qui le contrôlent. A l’en croire, l’axe constitue une chaîne de transmission d’informations hormonales entre le cerveau (hypothalamus et, juste en dessous, une glande nommée hypophyse) et les ovaires. Ce qui lui permet, dira la même étude, de contrôler les deux phases du cycle menstruel : la phase folliculaire – croissance d’un ovocyte jusqu’à l’ovulation -, et la phase lutéale, après l’ovulation et jusqu’aux règles.

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