Le feuilleton Guillaume Soro qui enflamme la toile depuis lundi 12 décembre continue son déroulé. Ce mardi, le président de la Génération peuples solidaires (GPS) a réagi à son retour raté sur la terre de ses ancêtres.
C’est via son compte tweeter que Guillaume Soro s’est prononcé sur les événements successifs en lien avec son retour en Côte d’Ivoire. Dans plusieurs tweets, le député a raconté les péripéties rencontrées par son staff à bord d’un jet privé et le comité d’organisation de son accueil à Abidjan. A l’en croire, après d’intenses négociations, il n’a pas été autorisé à pénétrer la ville d’Accra au Ghana. « La terre africaine du Ghana de Nkrumah nous est interdite à la demande du Président Ouattara. Après des heures de pourparlers ne pouvant entrer dans la ville d’Accra, seuls des pays Européens acceptent notre atterrissage » a écrit Soro.
L’ancien président de l’Assemblée nationale pointe du doigt une cabale montée pour l’empêcher de briguer la présidence dès 2020. Retour à la case de départ, le député serait désormais considéré comme un « exilé politique« . Outre les difficultés de Soro, plusieurs cadres de son mouvement ont été interpellés. Lundi soir, le procureur a exposé les mobiles du mandat d’arrêt émis contre ce dernier. Il est soupçonné d’attenter à l’autorité de l’Etat et détournements de deniers publics.
Les commentaires sont fermés.