Elections au Cameroun: la conférence épiscopale dénonce le code électoral

La conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc), à travers la voix de son président Monseigneur Abraham Kome a remis en cause le code électoral, principal outil du double scrutin de février 2020.

Les élections législatives et municipales de février prochain occupent tous les esprits au Cameroun. Mardi 10 décembre, à l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits de l’homme, le président de la Conférence épiscopale nationale a dénoncé les conditions de la tenue du double scrutin. Sur la principale loi électorale, l’Homme de Dieu estime que le Code électoral en l’état « ne garantit pas la transparence et l’authenticité des résultats des urnes ». Cette déclaration de Mgr Abraham Kome vient réconforter la position de plusieurs partis politiques qui refusent de participer au vote ou brandissent le boycott.

Parmi eux, le mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto a officialisé son ambition de ne pas prendre part aux consultations. Le parti de Cabral Libii et de Joshua Osih ont aussi menacé de boycotter les élections. Ils réclament la relecture du code électoral, le règlement du conflit dans les régions anglophones. Mais ce même mardi, l’instance en charge du scrutin a rendu publiques les listes de partis retenus. Une étape décisive dans le processus électoral.

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