Qui gagnera une guerre entre l’Iran (14ème) et Israël, (16ème puissance mondiale) ?

Alors que les deux pays ne s’entendent pas et que l’Iran a toujours déclaré qu’Israël devrait être rayé de la surface de la terre, les grandes puissances soutiennent Israël et ce dernier est dernièrement très menaçant envers Téhéran.

Lors d’une récente réunion secrète entre des récentes des responsables américains et Israéliens sur le dossier de iranien, les médias ont rapporté que les Etats Unis, alliés indéfectibles d’Israël, craignaient que ce dernier ne lance une attaque unilatérale contre l’Iran, les entraînant ainsi dans une guerre. Cependant, l’Iran a toujours souligné qu’une attaque contre son territoire serait le déclenchement d’une guerre interminable et difficile pour l’assaillant. Qui a la plus grande puissance de feu entre l’Iran et Israël ?

L’Iran, 14ème puissance militaire mondiale

Les forces régulières de la République islamique d’Iran incluent l’armée de terre (Artesh), la marine (Niru-Daryai), l’armée de l’air (Niru-Havayi) et les forces de défense aériennes. La force parallèle des Gardiens de la Révolution islamique inclut des composantes terrestres, aériennes et navales ainsi que les forces Qods (Forces spéciales) et la milice des Basij. D’autres groupes paramilitaires peuvent aussi être mobilisés.

L’armée iranienne est composée de trois branches  

Effectif de l’armée de terre est de 500 000 hommes et 320 conscrits, 4600 véhicules blindés. En ce qui concerne les forces aériennes, l’Iran dispose de 52 000 hommes et environ 600 avions de combat. En fin la Marine est composée de 40 000 hommes (dont 5000 pour l’infanterie de marine), avec 40 sous-marins. Depuis début 2009, l’armée de l’air a perdu sa composante de défense anti-aérienne, laquelle est devenue une arme indépendante au même titre que l’armée de terre ou la marine. L’armée régulière est doublée par la force des Pasdarans qui dispose de 300 000 hommes dans une vingtaine de grandes formations, dont des unités parachutistes, d’opérations spéciales ou d’infanterie de marine. Les forces armées iraniennes ont un effectif total de 755 000 militaires.

L’armée de l’air, qui ne dispose que de soixante-cinq appareils de combat, dont certains datent de l’époque du chah. n’est pas en mesure de soutenir un conflit. L’Iran possède en revanche l’un des meilleurs systèmes du monde en matière de défense aérienne du territoire, avec notamment le radar transhorizon russe Rezonans et les systèmes passifs Avtobaza, ainsi que d’un très grand nombre de radars classiques russes et chinois. D’autre part, l’Iran est capable de détecter des avions furtifs et a acquis en 2016 le système de défense antiaérienne russe S-300, lui permettant de défendre ses sites stratégiques dans un rayon de deux cents kilomètres.

  • Un système de riposte

Ce système est représenté par la gamme des missiles balistiques de type Scud, de la famille Shahab, développée avec le concours de la Corée du Nord et couvrant une distance de 300 à 1.500 kms. Shahab 1 a une portée de 300 km, Shahab 2 de 500 km. Le  missile de troisième génération, Sahab 3, est une variante du missile nord-coréen No Dong I. D’une longueur de 16 mètres, pesant 16.000 kg, propulsé par un carburant liquide,  Sahab 3 dispose d’une portée de 1500 km, qui le met en mesure d’atteindre Tel Aviv, Karachi, Riyad ou Ankara.

Au plan naval, l’Iran peut aligner une flotte de sous-marins de fabrication iranienne ou russe, une flotte d’aéroglisseurs, l’une des plus importantes du monde, de ROV (véhicules actionnés à distance), de navires de surface de différentes tailles, d’unités aéroportées comprenant plusieurs escadrons d’hélicoptères, des dragueurs de mines et un important arsenal de missiles antinavires. La flotte sous-marine iranienne comprend également des « sous-marins de poche » de fabrication iranienne.

Le dispositif israélien, 16ème puissance militaire mondiale

Le dispositif israélien repose sur le système balistique de la famille américaine des GBU, plus communément désignés de «Bunkers Busters», littéralement des «imploseurs de fortifications». Le GBU 27, d’une longueur 4,2 mètres, pour un poids 900 kg, a une force de pénétration de 2,4 mètres de béton. Le GBU 28 d’une longueur 5,5 mètres, pour un poids 2,268 kg, a une force de pénétration de six mètres de béton. L’onde de choc dégagée détruirait toute construction, jusqu’à cent mètres sous terre.

A la balistique de fabrication américaine, se superpose le dispositif balistique de fabrication israélienne: Popeye-3, missile air-sol d’une portée de 350 km, les missiles de la famille Jéricho 1 Jéricho 2  et probablement Jéricho 3 qui peut en théorie atteindre Téhéran. La marine israélienne a testé avec succès, le 26 juillet 2009, un système amélioré de son missile antimissile « Barak ». Tiré à partir d’une vedette Saar-5, le  nouveau missile « Barak » a été développé conjointement par des experts de l’armée et de la marine israéliennes, l’Institut Rafael pour le développement des armements et le Centre pour la recherche spatiale d’Israël. Ce système de défense est développé en complément du « Dôme d’acier », voué à l’interception de roquettes d’une portée allant de 4 à 70 km. Israël est en outre crédité d’un arsenal nucléaire, l’un des plus importants hors du monde occidental, de l’ordre de 150 à 200 ogives nucléaires et d’une puissante aviation de guerre: 710 avions de combat avions, notamment des chasseurs bombardiers F-15 et F-16, 181 hélicoptères de combat, ainsi que de nombreux drones (avions sans pilote) d’attaque et de reconnaissance.

Une technologie de pointe produite par l’industrie militaire israélienne lui assure une grande opérabilité tout terrain notamment avec le premier robot soldat produit par la firme «Elbit Systems». Transportable dans le sac à dos d’un soldat, ce robot soldat, le «VIPeR», est opérationnel tout terrain. Armé d’un fusil mitrailleur UZI, télécommandé, il est capable de lancer des grenades et de tirer à la mitraillette. Israël détient le record mondial en matière de dépenses d’armement par habitant, de l’ordre de 1.429 dollars par an par habitant (chiffres 2006). Sa période de circonscription est parmi les plus longues du monde: trois ans pour les hommes et deux ans pour les femmes avec une période de réserve d’un mois par an.

Qui gagnera finalement la guerre ?

Les deux puissances se regardent en chien de faïence et l’un comme l’autre s’estime prêt à en découdre. Cependant, Israël qui semble plus compter sur son allié américain, est plus attentiste des directives de ce dernier alors que la république islamique, alliée de plusieurs Etats de la région du Moyen-Orient, de la Russie, ou encore de la Chine, ne semble toutefois que compter sur sa capacité personnelle.

Certes l’Iran s’est renforcé au fil des années en développant aussi son industrie militaire et se hisse au rang mondial des puissances militaires, mais de là à sortir victorieux d’une face à Israël, cela reste mitigé. D’un autre côté, on ne voit pas Israël oser attaquer Téhéran et s’en sortir aussi victorieux sans l’aide des Etats Unis et de l’Europe. Malgré leur puissance militaire chacun, une guerre entre l’Iran et Israël ne serait que source de beaucoup de dégâts pour, à la fin, finir dans un match nul.

Sources: Wikipédia, Ater Info, MSN Info

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