Attaque au Burkina Faso: Roch Christian Kaboré décrète deux jours de deuil national

Une attaque terroriste perpétrée lundi contre un marché du village de Nagraogo au Burkina Faso a coûté la vie à 36 civils, selon un bilan officiel. Le gouvernement du président Roch Marc Christian Kaboré a décrété deux jours de deuil national à compter de ce mercredi 22 janvier.

Le pays des Hommes intègres est à nouveau frappé par des combattants armés non identifiés. Suite à l’attaque meurtrière perpétrée dans le nord du pays, le gouvernement a décrété 48h de deuil de national allant du mercredi 22 janvier au jeudi 23 janvier (…). Durant cette période, les drapeaux sont mis en berne sur tous les édifices publics. Les réjouissances populaires, les manifestations à caractère récréatif sont interdites, selon le communiqué. Par la même occasion, le gouvernement appelle à la « franche collaboration avec les Forces de défense et de sécurité et au renforcement de la solidarité entre Burkinabè.

Cette nouvelle attaque intervient alors que le parlement a approuvé mardi une loi autorisant le recrutement de volontaires locaux dans la lutte anti-djihadiste. D’après le ministre de la Défense, Moumina Chériff Sy, ceux-ci seront chargés de fournir des informations et de défendre le territoire sur leur lieu de résidence en cas d’attaque en attendant que les forces de défense et de sécurité s’y déploient.

Après Pau, l’étau se resserre autour du sahel!

Le 13 janvier dernier, les chefs d’Etat et de gouvernement de la région du sahel se sont rendus en France pour clarifier leur position sur l’intervention des forces françaises au sahel. Conscients des enjeux de la lutte, les dirigeants ont appelé à plus d’implication de la France pour réduire la force de nuisance des groupes armés. Lundi, la ministre des Armées, Florence Parly, était en tournée dans la région. Avant le Burkina, le Tchad avait été frappé, faisant un bilan de neuf morts. De nouvelles opérations militaires sont annoncées dans la zone des trois frontières (Mali, Burkina Faso et Niger). La récurrence des attaques dans cette zone fait craindre le risque d’une nouvelle Syrie en Afrique.

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