Bénin: ce que pense Géraldo Gomez des départs de l’USL

A quelques semaines des élections municipales, communales et locales, le parti Union sociale libérale enregistre une vague de démissions en son sein.  Un raz-de-marée  de la vague bleue que le Secrétaire Général Adjoint chargé des questions stratégiques du parti, Gomez Geraldo prend avec beaucoup de philosophie. C’est sans doute selon lui, l’expression de l’échec de la réforme du système partisan dont les vertus ont été abondamment vantées par les initiateurs.

Reçu dans l’émission « 100% Bénin de Sikka-tv », le Secrétaire Général Adjoint chargé des questions stratégiques, Gomez Geraldo s’est prononcé sur le vent de démissions qui souffle sur le parti Union sociale libérale. Selon lui, il y a beaucoup plus de bruit que de réalité dans ce qui est agité sur les réseaux sociaux. Ceci étant dit, le jeune acteur politique ne nie pas qu’il ait défection de certains acteurs politiques et pas des moindres. Mais indique-t-il, il n’est pas dans les pratiques de leur formation politique « d’étaler sur la place publique des difficultés ou des problèmes personnels »; indique-t-il. Des démissions de personnalités d’un parti politique font partie de la vie d’une formation politique, fait t-il savoir. « Comme nous nous sommes mis d’accords avec toutes ces personnalités qui ont un passé politique important. Plusieurs décennies à leur actif, donc ils n’ont rien à prouver sur le chemin politique. Nous nous sommes mis d’accord pour faire un bout de chemin ensemble. Il ne fait pas qu’au cours de ce chemin qu’ils ont estimé le terme en ce moment ci, on ne va pas venir taper dans le dos, ni regretter ni espérer quoi que ce soit. Pour moi c’est cela la vie d’un parti politique surtout qu’il s’agit de personnalités expérimentées. » affirme-t-il.

Mais au-delà du fait que tout parti politique peut enregistrer en son sein des démissions, ce qui se passe actuellement, indique t-il, est l’expression même de l’échec de la réforme du système partisan qui a été au cœur de toutes crises politiques et sociales que le pays a traversée. « Je pense de façon prospective qu’il faut se poser quelques questions sur ce que nous vivons à travers les réformes dites du système partisan…Il faut simplement constater que la réforme n’a pas connu les effets des vertus qu’on lui prêtaient » indique-t-il avant de conclure qu’il y a probablement des réglages à faire au sein du parti mais reste convaincu qu’aucun texte ne peut empêcher un homme de faire ses choix personnels.

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