Bénin: « L’alternance en 2021 est possible et nous y croyons fermement. », Donklam Abalo

Le parti Union Sociale Libérale de l’homme d’Affaire, Sébastien Ajavon, ne sera pas en lice pour les élections municipales, Communales et locales du 17 Mai 2020. Pour les responsables de cette formation politique qui souffre d’une existence juridique, ces élections n’ont pas d’enjeu. Ils envisagent beaucoup plus l’ élection présidentielle. D’après eux, l’alternance au pouvoir en 2021 reste toujours une possibilité. 

Le parti Union sociale libérale (Usl) ne suivra pas les pas du parti des Forces cauris cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) qui s’est finalement conformé aux exigences du ministère de l’intérieur. Reçu, dans un entretien par Tanguy Agoï, le responsable à la communication et porte-parole du parti de la vague bleue martèle que sa formation politique a fait toutes les démarches pour se conformer aux desiderata du ministre Sacca Lafia. Selon lui, l’Usl a toujours voulu participer aux élections mais on utilise tous les moyens pour l’en empêcher.  Pour Don Klam Abalo, il n’est pas question de remplacer le président d’honneur du parti de son poste. « Le ministère a écrit noir sur blanc qu’il fallait exclure le président d’honneur de notre parti parce qu’il serait condamné à une peine infamante . Ce que nous avons toujours  contesté puisque la justice a totalement blanchi Monsieur Ajavon . Cette condamnation n’existe donc pas . L’exclure pour cette raison serait une reconnaissance implicite de sa condamnation par son parti politique et cela pourrait entraîner des conséquences de droit . Nous considérons cette exigence du ministère de l’intérieur comme arbitraire et comme un piège politique« , a-t-il fait savoir.

Quant à la participation de sa formation politique aux prochaines élections municipales, Communales et locales, Don Klam Abalo ne s’en préoccupe pas outre mesure. Pour lui, les municipales ne sont pas un enjeu ; l’enjeu précise-t-il, c’est la présidentielle de 2021. A le croire, le défi actuel est de parvenir à réaliser l’alternance.  » Il faut tout faire pour réaliser l’alternance. C’est possible et nous y croyons fermement. », fait-il savoir, avant de conclure qu’il faut laisser le chef de l’Etat aussi avec ses 77 maires comme il l’a fait pour ses 83 députés pour confirmer, s’il en est encore besoin, que le Bénin n’est définitivement plus un État de droit .

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