Irak – bases américaines : le bilan des frappes iraniennes .s’alourdit (le Pentagone )

Le Pentagone a annoncé, ce vendredi 24 janvier, le nombre total de soldats américains qui ont été blessés dans l’attaque aux missiles de l’Iran contre deux bases en Irak, dans la nuit du 8 janvier. Le bilan s’élève à 34 militaires blessés. Trump avait déclaré que l’attaque n’avait fait aucun blessé.

Trente-quatre soldats américains ont été victimes de lésions cérébrales, suite à l’attaque du 8 janvier revendiquée par les Gardiens de la Révolution. La moitié a déjà réintégré leurs unités mais huit soldats ont été rapatriés aux Etats-Unis et neuf autres évacués vers un hôpital militaire américain en Allemagne, pour y être traités, pour des symptômes de commotion dus aux explosions, a précisé le porte-parole du ministère américain de la Défense, Jonathan Hoffman. Parmi les symptômes ressentis par les soldats, il a cité les suivants : maux de tête, vertiges, hypersensibilité à la lumière, agitation et nausées.

C’est le troisième bilan que fournit Washington après l’attaque iranienne. La nuit même de l’attaque, le président américain Donald Trump avait tweeté : Jusqu’à présent, tout va bien [so far, so good]! Nous avons l’armée la plus puissante et la mieux équipée du monde, et de loin! . Le lendemain, lors d’une allocation à la Maison-Blanche, M. Trump avait déclaré qu’il n’y avait eu aucun blessé. Aucun Américain n’a été blessé dans les attaques de la nuit dernière, avait-il affirmé. Dans la nuit du 7 au 8 janvier, Téhéran avait lancé des missiles contre les bases d’Aïn al-Assad (ouest) et d’Erbil (nord) en Irak, où sont stationnés certains des 5200 soldats américains, en représailles à l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, survenu le 3 janvier près de l’aéroport de Bagdad.

Interrogé à ce sujet à Davos, le président américain, qui cherche à éviter toute escalade militaire avec Téhéran, avait de nouveau minimisé mercredi l’impact des frappes iraniennes. «J’ai entendu dire qu’ils avaient mal à la tête», a-t-il dit. «Je ne considère pas ça comme des blessures graves.» Ses commentaires ont été vivement critiqués par l’opposition démocrate. Estimant que Trump a «menti» quand il a annoncé qu’il n’y avait eu aucun blessé au lendemain des raids iraniens, l’élue démocrate, Debbie Wasserman Schultz, a souligné sur Twitter que «près de la moitié des commotions cérébrales nécessitent des interventions chirurgicales et peuvent conduire à des handicaps permanents.»

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