Niger: des enseignants des universités publiques lancent une grève d’un mois
Au Niger, les enseignants du supérieur ont lancé lundi une motion de grève d’un mois pour exiger de meilleures conditions de vie et de travail. Selon leur syndicat, ce mouvement de débrayage cible les huit universités publiques du pays.
Le mot d’ordre est lancé lundi 20 janvier à Niamey par le Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS). Cette grève qui prendra fin le 19 février prochain est intervenue après plusieurs avertissements. D’parès Na-Balla Adaré, secrétaire général du Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS), le but est de contraindre le gouvernement du président Mahamadou Issoufou à respecter les engagements qu’il avait pris lors de la signature du protocole d’accord signé le 23 mai 2019.
Le syndicat exige donc « l’amendement de la loi 2019-5 du 6 mai 2019 en vue de la restauration des acquis démocratiques, conformément à la Constitution et aux traditions universitaires, concernant l’autonomie et les libertés académiques (et) le règlement de leurs droits statutaires, dont certains sont en souffrance depuis 2016« . Selon la presse locale, les activités académiques ont tourné au ralentie dans la journée du lundi au campus Abdou Moumouni de Niamey, la plus grande université du pays.
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