Résolution de la crise libyenne : l’Algérie veut prendre les choses en mains

Le président algérien Abdelamadjid Tebboune a proposé d’accueillir à Alger un «  dialogue  » entre les parties libyennes pour aider le pays à résoudre sa crise actuelle, rapporte l’agence de presse officielle Aps.

A la suite de la rencontre de Moscou et de la conférence de Berlin, aucun accord n’a été signé entre les parties en conflit en Libye. Celle de Moscou n’a pas réussi à mettre d’accord le premier ministre Al Saraj, chef du gouvernement de Tripoli et le général Khalia Haftar, patron de l’armée nationale libyenne. Les parties se sont séparées sans la signature de cessez-le-feu. A Berlin, toujours pas d’accord et Sarraj et Haftar ne se sont même pas rencontré.

Face à cette impasse, l’Algérie a décidé de prendre les choses en main.  » Nous avons été invités à élaborer un plan clair, contraignant pour les parties, visant à stabiliser la trêve, à arrêter la fourniture d’armes aux parties pour éliminer le spectre de la guerre de toute la région  », a déclaré le président Tebboune. Il a demandé « l’encouragement des parties libyennes à s’asseoir autour d’une table pour résoudre la crise par le dialogue et des moyens pacifiques, évitant ainsi des reports aux conséquences désastreuses ».

Résoudre la crise

« Parallèlement au bon travail accompli sous les projecteurs pour garantir le succès de son approche, l’Algérie a travaillé intensément pour la stabilisation du cessez-le-feu », a déclaré Tebboune. « L’Algérie, qui partage près de 1000 kilomètres de frontière avec la Libye, a intensifié ses consultations pour tenter de contribuer à une solution politique à la crise dans ce pays et le Croissant-Rouge algérien a également fourni une aide humanitaire à la Libye ‘ », a rapporté l’Aps

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