33è session ordinaire de l'UA: la Zlec, le terrorisme et les conflits au cœur des échanges

La session ordinaire de l’Union Africaine s’est ouverte ce dimanche à Addis Abeba en Ethiopie en présence des chefs d’Etats et de gouvernements venus des 55 pays membres de l’organisation continentale. Cette 33è session est axée sur le thème  » Faire taire les armes en 2020″ connaîtra des questions sécuritaires et économiques.

55 présidents et /ou chefs du gouvernements présents ou représentés prennent part depuis ce dimanche 9 février à la 33è session ordinaire de l’Union africaine dans la capitale éthiopienne. L’occasion pour les dirigeants africains d’évoquer les questions cruciales dont la crise libyenne, sud-soudanaise et l’avancée terroriste au sahel. Avec comme objectif « faire taire les armes en 2020« , l’UA devra donc trouver une issue aux foyers de tensions qui ne profitent pas au continent.
L’autre point saillant de cette conclave porte sur la zone libre-échange continentale (Zlec), un projet qui facilitera les échanges intra-commerciaux entre pays africains. Le sommet fera également le point sur l’avancement des travaux et le choix porté sur le Ghana pour abriter le secrétariat général. Il en fera de même pour les candidatures enregistrées à ce poste. De sources concordantes, trois candidatures venues respectivement de l’Afrique du Sud, du Nigeria et de la République démocratique du Congo (RDC) seraient déjà présélectionnées. Il faut rappeler que le choix ultime se fera par les chefs d’Etat.

Passage de témoin!

Outre les grands sujets inscrits au menu de ce sommet, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a passé le témoin à son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa pour un mandat d’un an à la tête de l’organisation. Entrée en fonction, le chef d’Etat sud-africain a indiqué que le règlement du conflit libyen reste sa priorité. « Nous allons concentrer notre travail sur la résolution des conflits« , a-t-il déclaré. S’il échoue dans cette mission, il faudra attendre 2021 pour voir son successeur, le président congolais Félix Tshisekedi aller au front.