Apartheid: Il y a 30 ans, Nelson Mandela sortait de prison en Afrique du Sud

Le 11 février 2020 marque 30 ans depuis que Nelson Mandela est sorti de la prison où il avait passé 27 ans. Il est devenu par la suite le premier président de l’Afrique du Sud post-apartheid.

le 11 février 1990, le futur premier président noir de l’Afrique du Sud démocratique était libéré, après vingt-sept ans de prison. Nelson Mandela quittait la prison Victor Vester, près du Cap, en Afrique du Sud. Plus vieux et plus célèbre prisonnier politique du monde, il était incarcéré depuis vingt-sept ans à cause de son combat contre l’Apartheid.
« Toute ma vie […] j’ai chéri l’idéal d’une société libre et démocratique dans laquelle toutes les personnes vivraient ensemble en harmonie et avec les mêmes opportunités », avait-il déclaré lors de son procès en 1964. Elu prix Nobel de la paix en 1993 et président de son pays en 1994, Nelson Mandela a œuvré pour la réconciliation dans son pays. Il s’est éteint le 5 décembre 2013. Il reste l’un des plus grands défenseurs des droits de l’homme.
Ce 11 février 1990, un jeune Cyril Ramaphosa, impressionné, tenait le micro de Nelson Mandela, tout juste libéré après vingt-sept ans de prison. Trente ans plus tard, au même endroit, mardi 11 février 2020, le désormais président sud-africain s’est rappelé ce « moment grisant » qui a marqué la « mort » de l’apartheid. « Le jour où Mandela a été libéré, nous savions tous que l’apartheid était mort », a lancé Cyril Ramaphosa devant un millier de personnes, dont des écoliers, réunies devant la mairie du Cap (sud-ouest), la capitale parlementaire. « Il y avait de la magie dans l’air », s’est-il rappelé, depuis le balcon de la mairie, là même où Nelson Mandela, le héros de la lutte contre l’apartheid, s’était exprimé trente ans plus tôt, devant une place pleine à craquer. « C’était un moment grisant », a-t-il précisé, rapporté par Le Monde.
Sa libération était intervenue, quelques jours après la levée de l’interdiction de son parti, le Congrès national africain (ANC), par le président blanc de l’époque, Frederik de Klerk. « Les gens dans le monde entier avaient les yeux remplis de larmes et c’était des larmes de joie », après des décennies d’un régime raciste dominé par la minorité blanche, s’est souvenu Cyril Ramaphosa, mardi. « On se rappellera de ce jour comme l’un des jours les plus mémorables de l’histoire mondiale. »

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