Bénin: les mots de condoléances de Louis vlavonou à la Cour royale de Porto-Novo

Dans la nuit du jeudi 06 février 2020, le roi Kpotozoumè Deh Hakpon III est passé de vie à trépas. Depuis l’annonce de la disparition du roi de Porto-Novo, des messages de condoléances pleuvent de toute part. La deuxième personnalité de l’Etat qui a reçu en audience quelques semaines plutôt le disparu n’est pas resté indifférent à cet événement. Dans un message de condoléances adressé à la cour royale et aux porto noviens, l’He Louis Vlavonou exprime sa consternation à propos de cette perte. 

La cour royale de Porto Novo continue à recevoir des messages de condoléances suite à la mort subite de sa majesté KPOTOZOUME DE HAKON-III roi de Porto-Novo. « ‘C’est avec consternation et une profonde tristesse que j’ai reçu la nouvelle: sa Majesté KPOTOZOUME DE HAKPON III vient d’être arraché à notre affection après avoir passé 23 ans au trône. Quelle perte ! », peut-on lire dans son message de condoléance. Le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, se rappelle dans son message des bénédictions qu’il a reçues de la part du roi quand ce dernier lui a fait l’honneur d’une audience quelques jours plutôt dans son cabinet au palais des gouverneurs à Porto-Novo. « J’ai encore le souvenir de nos échanges et surtout les bénédictions que j’ai reçues de lui lorsque je le recevais en audience il y a seulement quelques semaines au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo. Puisse le très haut lui faire une place en sa céleste demeure ! », rappelle-t-il dans son adresse. 
Pour rappel, sa majesté Kpotozounmè Dê Hakpon III, roi de Porto-Novo, s’est éteint dans la nuit du jeudi au vendredi 7 février 2020. Selon les membres de la famille royale, le roi avait des problèmes de santé. Il se plaignait d’une fatigue générale. Le mardi 4 février, il a été transféré dans une clinique de la place, mais il n’a pas tenu longtemps. Il s’en est allé, trois jours après son hospitalisation, le vendredi 7 février après 00h. Selon le témoignage des proches, avant sa mort, le roi donnait des signes de son départ. Quelques jours avant, « il leur aurait confié que la nuit va tomber bientôt sur la ville. Et il ne ferait que leur demander chaque fois «l’heure qu’il fait » », rapporte le quotidien du service public.