Bénin: on en sait un peu sur les raisons de l'attaque d'un poste de police à Kérémou (officiel)

Dans la nuit du samedi 08 au dimanche 09 février 2020, un groupe d’individus non encore identifiés ont attaqué le poste de police de Kérémou, une localité de Banikoara qui fait frontière avec le Burkina Faso. Quelques heures après , le préfet du département de l’Alibori, Moussa Mohamadou dresse le bilan de l’attaque

L’attaque perpétrée très tôt ce dimanche matin au poste de police de Kérémou par des individus non encore identifiés aura fait un policier tué, un agent de la police républicaine et un autre de la mairie de Banikoara blessés et des dégâts matériels. C’est l’essentiel à retenir du point présenté devant la presse par l’autorité préfectorale au soir de l’attaque. En effet, Moussa Mohamadou accompagné du directeur départemental de la police républicaine et celui de la santé de son département ainsi que quelques autorités locales de la commune de Banikoara, s’est déplacé sur le lieu pour constater les dégâts engendrés par l’attaque. « On a enregistré un seul mort…celui qui a été blessé et qui est à Kandi aujourd’hui est hors de danger… Il y a un agent de la mairie de Banikoara qui a été atteint, son état est hors de danger », a laissé entendre le préfet Moussa Mohamadou dans des propos rapportés par Daabaaru.

« tout est parti de l’installation d’un poste avancé de la Police Républicaine à Kérémou »

Selon les propos de l’autorité préfectorale rapportés par le média, tout serait parti de l’installation d’un poste avancé de la Police Républicaine à Kérémou. Cette action, rapporte le média, aurait permis de freiner plusieurs pratiques malsaines autrefois décriées dans la région et par ricochet protéger le parc W des braconniers. « Toute chose qui n’a été pas du goût des hors-la-loi ». Mais, « nous sommes déjà dans une situation maîtrisée » affirme le préfet qui a rassuré les populations de l’engagement du gouvernement à poursuivre cette action qui vise à les sécuriser.

« Ils criaient Allah akbar »

Selon des témoins écoutés par AFP, les assaillants, au nombre d’une dizaine, sont arrivés à moto avant de tirer à l’arme automatique en criant « Allah akbar » sur les policiers du poste de Keremou, près de la ville de Banikoara, vers 2 heures du matin. « Les premiers tirs ont commencé à se faire entendre vers 02 heures du matin », rapporte LeParakois.com. Ils ont duré près de deux heures avant que le calme ne revienne. Les assaillants ont aussi mis feu au poste de police avant de disparaître dans la nature.

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